8 Mars, c’était la « Journée des Femmes »…

. … dans l’infini du 8, l’infini des douleurs subies directement ou à travers les pères et les fils, et la vie piétinée.Dans le contexte douloureux, et angoissant, de ce mois de mars 2022, je ne peux que penser aux femmes en temps de guerre, à l’Ukraine, si proche et si lointaine qu’on n’entend pas les canons qui déchirent le corps d’une nation, qui mutilent un peuple, qui ne laissent.. Read More

Regina Coeli, par Elizabeth Guyon-Spennato

Piranese, Les Prisons imaginaires (1750) Regina Coeli * Je suis entrée à Regina Coeli et j’hésitais à regarder droit devant Mais au contraire je fixais Mes chaussures J’ai suivi l’avocat Celui de Bénévent Qui faisait des promesses aux clandestins Des permis de séjour J’entends le cliquetis métallique Du verrou Derrière moi s’est fermée Une porte à barreaux Je me sens mal Je commence à suffoquer Une autre porte se ferme.. Read More

Alors je vais en parler : poème de Serhiy Zhadan, poète ukrainien

Marc Chagall, Le Cheval roux, 1967 (musée de la Bible, Nice) trad. de Marilyne Bertoncini, depuis la traduction anglaise de  John Hennessy et  Ostap Kin, publiée sur Calvert Journal avec 5 autres poèmes ukrainiens. . Alors je vais en parler :de l’œil vert d’un démon dans le ciel coloré.Un œil qui épie en marge du sommeil d’un enfant.L’œil d’un malade dont l’excitation remplace la peur.Tout avait commencé avec de la musique,avec.. Read More

Une stèle pour les naufragés de la Méditerranée

Ajaccio – vue sur les Sanguinaires – photo mbp – A la suite de la visite en Corse de Rachid Koraichi, l’artiste qui a créé à Zarziz en Tunisie un cimetière marin pour les naufragés de Méditerranée (voir ici l’émoi du 2 décembre 2021), la maison de la poésie de Corse, Casa di a Puisia, a souhaité marquer la solidarité de l’île en érigeant une stèle en témoignage de compassion.. Read More

Edith Bruck : Pourquoi aurais-je survécu ?

. Dans la très belle traduction de René de Ceccatty, aux éditions Payot et Rivages (également en format numérique – 2022 ) découvrir le recueil d’Edith Bruck, amie de Primo Levi et comme lui rescapée des camps nazi : née en Hongrie en 1931, déportée en avril 44, elle s’installera ensuite en Italie et publiera dès 1959 des récits inspirés de sa déportation, qui lui vaudront la reconnaissance internationale. Son.. Read More

 » Cécile au nom glycine » poème mémoriel de Georges Sarrut

. Très touchée par ce poème hommage-mémoriel très personnel inédit retrouvé par l’auteur, qui écrit : « Je l’avais offert en 1982 à ma compagne Marie, l’amie de Cécile en 1941 et 1942, au lycée d’Annecy, quand Cécile fut emportée par les nazis pour disparaître à jamais …Cécile avait 15 ans et demi, Marie en avait 12 et demi. » Je vous l’offre ici, à la mémoire de tous les disparus des.. Read More

Au coeur du nuage : Enza Palamara

. L’émoi du jour présente la poète Enza Palamara, qui lira des extraits de son recueil Ce que dit le nuage, le samedi 5 février, au musée Fabre de Montpellier lors d’une manifestation organisée avec la Maison de la Poésie Jean Joubert – sa directrice, Annie Estèves présente cet ouvrage dans les critiques de Recours au Poème. Dans la période troublée que nous traversons, son invitation à investir le nuage.. Read More

Enfances massacrées

. Il y a bien des façons de blesser des enfances, de les détruire, les voler… . Le documentaire toujours disponible en replay sur ARTE-tv parle de ces enfants nés de soldats français dans l’Allemagne occupée après la 2ème GM, « importés » par la France dans sa politique populationniste, sans aucun respect pour la possibilité que ces enfants puissent un jour retrouver la trace de leurs origines. Enfants proposés à l’adoption.. Read More

Les invisibles…

… parce qu’ils ne demandent rien, ou si peu – parce qu’ils ne « participent » pas à la vie sociale, du travail ou des loisirs – notre société les oublie – ils sont pourtant des millions touchés par le chômage, la précarité, sinon la misère, dans notre pays.Les derniers chiffres remontent à 2019, mais la crise économique induite par la pandémie peut faire craindre le pire. Il suffit de lire les.. Read More

Hélène Cadou : « Si je pouvais détourner les rivières »

Relue pour préparer la Nuit de la lecture Chez Pauline, le 20 janvier, cette poésie d’Hélène Cadou s’offre à moi pour vous souhaiter une année d’espérance envers et contre tout – une année de lumière, parce que c’est nous qui la portons, chacun de nous, commun un noyau au fond du coeur, une braise à partager : bonne année de partage et de poésie ! . Si je pouvais détourner.. Read More