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éd. Jacques Flament, 2018 – traduction Sabine Huynh

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Dara Barnat, poète et chercheuse, vit entre New-York, sa ville natale, et Tel Aviv, sa ville d’adoption, où elle se trouve en ce moment. Titulaire d’un doctorat de l’Université de Tel Aviv, elle est Writing Director au sein du département d’études anglaises et américaines. Ses poèmes ont été traduits en français par Sabine Huynh et en hébreu par Gili Haimovitch. C’est sur quelques-unes des traductions en anglais des poèmes de Gili que je me suis appuyée, pour le recueil que nous avons réalisé, aux éditions Jacques André, Soleil Hésitant, ce qui pour moi crée un lien important d’amitié par la poésie – un réseau de mots et de pensées.

Le poème que je présente ici est extrait de son recueil justement intitulé Des liens invisibles tendus – les événements sanglants de division et de haine qui déchirent Palestine et Israël m’ont fait rechercher ce titre parmi mes livres. Parce que des liens nous relient entre humains, mais que ceux que nous voulons tendre sont des liens de paix – et que les mots de la poésie sont les seules armes de paix que je connaisse.

Dans ce recueil, la poète évoque les liens maintenus malgré les ruptures, comme la migration entre sa ville natale et sa ville adoptive, le maintien de sa langue d’écriture, l’anglais, à Tel Aviv, les relations familiales, les secrets, l’histoire et la mémoire.

La perte et la douleur sont au coeur de ses poèmes, mais c’est vers la consolation que porte le chemin qu’elle nous invite à prendre, sous l’égide de Walt Whitman, poète de sagesse et d’humanité.

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